C’est le nom de la démarche collective de responsabilité sociétale dont s’est dotée la filière élevage et viande, au travers de son interprofession INTERBEV, pour intégrer toujours mieux les attentes de la société française et y apporter une réponse globale.
Cette démarche est encadrée par la norme ISO 26 000 – dite de Responsabilité Sociétale – reconnue internationalement. Appliquée à notre filière, elle permet de structurer les différentes avancées et d’apporter aux consommateurs des garanties sur l’évolution de nos pratiques en matière de :
Pour en savoir plus, rendez-vous sur : Pacte
Et téléchargez ici le premier rapport RSO de notre filière.
Ce document complet fait état de l’avancement des engagements et des premiers résultats pour une production de viande française toujours plus durable. Concret et structuré, il recense les enjeux principaux, identifiés notamment lors des concertations au long cours avec les pouvoirs publics, le monde scientifique, les ONG de protection environnementale et les ONG de protection animale. Il se base également sur des indicateurs précis et chiffrables qui permettent de mesurer l’impact des démarches engagées et leurs évolutions dans le temps.
Ce rapport apporte un nouvel élément fondateur dans l’ouverture du dialogue avec la société autour du « Mieux Manger » et au service du mouvement collectif lancé par l’interprofession Elevage et Viande début 2019 « AIMEZ LA VIANDE, MANGEZ-EN MIEUX. » que vient soutenir la signature « Naturellement Flexitariens ».
Comme le souligne Bruno Dufayet, éleveur et président de la Commission Enjeux Sociétaux d’INTERBEV « Notre Pacte pour un Engagement Sociétal : c’est proposer aux consommateurs une viande qui offre bien plus que des protéines. D’autres nutriments importants évidemment, du plaisir gustatif et de la convivialité bien-sûr mais aussi des territoires vivants, des paysages, des prairies verdoyantes, des garanties en matière de protection des animaux et de réduction de l’impact environnemental.».
La plateforme des initiatives sociétales de la filière répertorie des initiatives individuelles des professionnels qui prennent en compte les attentes sociétales. Elle offre des exemples concrets d’application du Pacte pour un engagement sociétal sur le terrain, de l’élevage jusqu’à la distribution, et permet à chacun d’intégrer les enjeux sociétaux dans ses pratiques quotidiennes.
Les initiatives abordent un ou plusieurs piliers du Pacte :
INTERBEV Normandie contribue à cette plateforme en valorisant des initiatives régionales, que vous pourrez découvrir sur la plateforme ou ci-dessous.
Le GAEC de la Cour Loriot, situé dans le Calvados, élève 240 vaches de race Salers. Pour intervenir sur leurs animaux en toute sécurité, ils ont conçu une nacelle 100% fabrication maison.
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Yoann LEMONNIER, élève 70 vaches de race Charolaise en Seine Maritime. Pour intervenir sur ses animaux en toute sécurité, il a conçu un ANTI COUP 100% fabrication maison.
Charles Doute élève 45 vaches de race Salers dans l’Orne. Suite à des problèmes de diarrhées récurrentes des veaux, il a décidé d'assainir son eau d'abreuvement.
Cédric BABIN, éleveur de 10 000 volailles en production biologique, élève également une dizaine de bœufs nourris uniquement à l’herbe. Pour l’aider dans son travail quotidien, aussi bien avec ses volailles qu’avec ses bœufs, il a recours à MINA, son chien de troupeau de race Border Collie.
Les Eleveurs de la Charentonne, société de découpe et de transformation située à Gacé dans l'Orne, améliorent constamment les conditons de travail de leurs salariés et mettent un point d'honneur sur le respect du bien-être animal.
La Boucherie Dusmesnil située à Yvetôt en Seine Marintime a investi dans un programme qui lui permet d’imprimer sur les tickets de caisse une recette de son choix.
Francis élève une trentaine de vaches sur une surface de 62 hectares, principalement de prairie permanente, à Flamets-Fretil en Seine-Maritime. Il a choisi de privilégier une alimentation 100% herbagère.
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Eric, passionné de chevaux, pratique l’équitation de travail western (conduite et tri du bétail) depuis longtemps. En avril 2019 il a lancé l’Association Normande d’Equitation de Travail (ANET), située dans le Calvados et spécialisée dans le travail du bétail à l’aide de chevaux.
Afin de réduire les risques de maladies professionnelles, l’abattoir de Socopa Viande de Coutances situé dans la Manche a mis en place en 2017 un atelier quotidien de réveil musculaire pour ses employés.
Le projet AgriZH (2016-2020), en partenariat entre l’Université de Caen Normandie, le Parc naturel régional (PNR) des marais du Cotentin et du Bessin et la Chambre d’agriculture de la Manche, vise à valoriser l’élevage en marais afin de maintenir une activité d’élevage et donc les prairies et les services qu’elles rendent.
Le pâturage tournant dynamique consiste à changer les animaux de prairies tous les jours ou tous les 2 jours en fonction de la pousse de l’herbe. Emilie est éleveuse à Bezeuville, dans l’Eure. Elle a fait le choix de ce système, qui lui permet d’optimiser ses prairies avec une bien meilleure gestion de l’herbe et de sa repousse.
Olivier Philippe, éleveur dans la Manche, fait pâturer une trentaine de vaches charolaises dans les marais de la Sangsurière. Cette pratique permet d'entretenir et de maintenir le paysage du bocage, et favorise la biodiversité. Ainsi, c'est un partenariat gagnant-gagnant entre l'éleveur qui a de la surface pour faire pâturer ses vaches, et le marais qui voit son milieu entretenu, favorisant la biodiversité.
Astrid GRANGER et son frère Arnaud sont éleveurs de vaches Charolaises à Vaubadon dans le Calvados. En 2021, ils ont planté 550m de haie avec des arbres pollinifères et mellifères sur leur exploitation pour favoriser la production de miel des abeilles de Benjamin EUSTACHE, un apiculteur voisin.
Installé en 2014 dans la Manche, Nicolas ONFROY élève 90 vaches de race Limousine en système biologique, 100% herbager. Il fait partie des 6 fermes innovantes du programme LIFE BEEF CARBON en Normandie.
Nicolas est sensible à son impact sur l’environnement et à ses émissions de gaz à effet de serre. C’est important pour lui de pouvoir mesurer l’impact de sa ferme, grâce à l’outil CAP’2ER, qui lui a permis d’identifier les axes d’amélioration, comme le stockage du fumier, la valorisation des haies, l’installation de panneaux photovltaïques ou le temps de présence des animaux en bâtiment.