Pour tout savoir de l'Elevage herbivore et de ses services rendus sur le territoire normand, consultez notre atlas régional !!!
Pour en savoir plus sur la santé et la viande : ici.
NON. Contrairement à certaines idées reçues, la consommation moyenne de viande de boucherie (c’est-à-dire de bœuf, de veau, d’agneau, de viande chevaline et de porc hors charcuterie) ne cesse de diminuer depuis une dizaine d’années.
Les Français consomment en moyenne 3 portions de viande hors volaille par semaine, soit l’équivalent de 300 grammes. Cette consommation moyenne de viande est bien inférieure au seuil maximal recommandé de 500g de viande cuite hors volaille par semaine préconisé par les instances de santé publique en matière de prévention.
Voici ci-joint un repère pour une consommation raisonnable et adaptée aux besoins de chacun.
NON, il n’est pas possible de retrouver des antibiotiques dans la viande française. En effet, des mesures de maîtrise du risque lié aux résidus d’antibiotiques sont mises en œuvre à tous les niveaux (industrie pharmaceutique, élevage, abattoir). Délai envoi à l'abattoir après prise antibio?
Ces mesures ne signifient pas une absence totale de résidus dans la viande, mais l’absence de résidus en quantité supérieure au seuil réglementaire. La limite maximale de résidus garantit ainsi la sécurité du consommateur.
De son côté, la filière est engagée dans le plan Ecoantibio 2017 qui vise à réduire de 25% en 5 ans l’usage des antibiotiques en médecine vétérinaire.
NON, il n’y a pas d’hormone dans la viande française. En effet, l’Europe a interdit toute utilisation d'anabolisants ou promoteurs de croissance en élevage et pour toutes les espèces.
Le CIRC1 a conclu à un lien probable entre une consommation excessive de viande (hors volaille)et l’apparition de cancer colorectal. Les études en question analysent le danger (degré de certitude qu’un agent peut provoquer ou non l’apparition d’un cancer) mais ne mesurent pas le risque (probabilité qu’un cancer survienne lors de l’exposition à cet agent)2.
Dans la classification de l’OMS, au sein d’une même catégorie, les différents agents ne présentent pas le même niveau de risque. Il est difficile d’analyser le risque lié à un seul facteur car c’est le mode de vie dans son ensemble qui est à prendre en compte. En effet, les cancers sont des maladies complexes résultant de l’interaction entre un grand nombre de facteurs qui peuvent être génétiques, comportementaux ou environnementaux comme l’alimentation3.
Un aliment à lui seul ne peut pas être la cause d’un cancer. Les différentes modalités de régime alimentaire et l’activité physique se combinent pour créer un état métabolique plus (ou moins) favorable à la survenue d’un cancer4.
1. CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer), Red meat and processed meat, volume 114, IARC Monographs on the evaluation on carcinogenic risks to humans, Lyon, France, 2018 / 2. FAQ sur les Monographies du CIRC, 2015. / 3. D’après l’Institut National du Cancer, 2016 et Inca, Nutrition et prévention primaire des cancers : actualisation des données, juin 2015 / 4. WCRF, AICR, Diet, Nutrition, Physical activity and Cancer: a global perspective. 3rd expert report, 2018 et ANSES, Rapport d’expertise collective - Actualisation des repères du PNNS : révision des repères de consommations alimentaires, dec 2016
*Viande de boucherie ou encore viande hors volaille à savoir : boeuf, veau, agneau, chevreau, viande chevaline et porc frais.
Pour en savoir plus sur Viandes de France et les Services rendus : ici.
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NON, en France, la quantité d’eau nécessaire pour produire 1 kilo de viande bovine est en réalité autour de 50 litres.
Ce chiffre correspond à la quantité réelle d’eau consommée en élevage.
Le chiffre souvent avancé de 15 000 litres d’eau comprend non seulement la quantité d’eau réelle consommée mais aussi l’eau de pluie qui tombe naturellement sur les prairies et sur les haies.
NON, les bovins ne se nourrissent pas que de céréales. Les ruminants sont des herbivores, c'est-à-dire que la base de leur alimentation quotidienne est de l'herbe, nécessaire pour le bon fonctionnement de leurs 4 estomacs !
La composition de la ration alimentaire d’un bovin adulte est composée en moyenne de 64 % d’herbe, de 20 % de maïs ensilé, de 10 % de céréales, de 5 % de tourteaux et de 1 % de minéraux et vitamines. Pour les bovins de race à viande, la part d’herbe monte à 80% de la ration. Il en va de même chez les petits ruminantes, car 82% de la ration des brebis allaitantes est composée d'herbe.
Il faut savoir aussi qu'en France, 90 % de l’alimentation des bovins est directement produite sur l’exploitation agricole qui possède des animaux. Et en Normandie, on n'en manque pas d'herbe !!
NON, en France, l’élevage herbivore contribue à hauteur de 8% des émissions nationales de gaz à effet de serre (GES).
L’agriculture est le seul secteur avec la forêt capable de compenser en partie ses émissions. Ainsi, 75% du méthane émis est compensé par le stockage de carbone dans le sol des prairies entretenues par les herbivores qui constituent ainsi des puits de carbone.
En France, les herbivores valorisent 13 millions d’hectares de prairies et parcours, soit 20% du territoire. Les élevages se situent souvent dans deux types de zones : là où il pleut souvent, ce qui permet ula pousse de l'herbe et la culture des fourrages (comme en Normandie) et sur les terrains difficiles (montagne, zones humides...) où la qualité du sol ou la géographie ne permettent pas de cultiver des céréales.
L'élevage est complémentaire des productions végétales et apporte un ensemble de bénéfices agro-écologiques et paysagers aux territoires.
La filière reste mobilisée pour être toujours plus performante : la filière bovine française s’est ainsi engagée dans un programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre appelé LIFE BEEF CARBON (-15% de GES d’ici à 2025). De nombreux travaux et actions sont mises en place dans les exploitations pour réduire l'émission de GES.
Voici quelques exemples:
Pour en savoir plus sur la Protection Animale dans la filière Elevage et Viande française : ici.
NON, les animaux d’élevage ne sont pas maltraités en France.
Les professionnels de la filière élevage et viande sont, de par leurs métiers, les meilleurs connaisseurs des animaux, de leur naissance à l’abattage. Ils sont en mesure d’interpréter leur comportement, d’identifier leurs besoins et leur apporter les bons soins au bon moment et ce, quel que soit le maillon de la chaîne. Si des faits de maltraitance animale sont commis l’interprofession condamne les faits et se porte systématiquement partie civile.
Les formation mises en place pour les éleveurs, leur permettent de toujours améliorer leurs patiques d'élevage. Celles-ci s'appuient sur les 5 libertés fondamentales en matière de bien-être animal:
Par ailleurs, une règlementation stricte sur la protection animale assure la bientraitance de l’animal à tous les stades de sa vie. De nombreux contrôles, menées par la filière et par l'Etat, sont ainsi réalisé sur les différents maillons de la filière (élevage/transport/abattage).
OUI, le transport des animaux d’élevage est encadré par une réglementation très précise, tant à l’échelon national qu’européen.
Elle définit quelles catégories d’animaux peuvent être transportées et dans quelles conditions.
Elle précise les précautions à prendre pour éviter toute blessure et tout stress de l’animal, pendant l’embarquement, au cours du transport et pendant le débarquement. En Europe, un certificat d’aptitudes officiel est obligatoire pour pouvoir transporter des animaux.
NON, la protection animale est soumise à une réglementation stricte et est assurée à chaque étape de l’abattoir :
de l’arrivée des animaux jusqu’à la saignée. Depuis plusieurs années, la filière est engagée en matière de travaux sur le bien-être animal : il existe désormais un guide de bonnes pratiques pour la protection animale à l’abattoir des bovins (élaboré en concertation avec les pouvoirs publics et les associations de protection animale ; validé par la DGAL en 2014) et un guide de bonnes pratiques pour la protection animale des ovins et porcins en abattoirs (en cours de validation par les pouvoirs publics).
Outre les contrôles effectués par les services vétérinaires de l’Etat, 2200 Responsables Protection Animale ont été formés depuis 2013 dans les 263 abattoirs français pour garantir le respect de la bientraitance des animaux.
En Europe, l’obtention d’un certificat de compétence officiel est une obligation pour pouvoir travailler au contact des animaux.